Un phare dans l'océan

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Sa langue était rose et râpeuse. Elle sortait de sa tête à la peau noire et aux cheveux légèrement crépus. Baiser sucré, salé dans cette bouche étroite et chaleureuse. Cette rencontre avec une mauricienne m’avait ravi et troublé. Est-ce la jeunesse de ces dix huit ans où la senteur de cette peau soyeuse et douce ?
Peu importe, la rencontre était belle et intéressante. L’île Maurice était une juxtaposition de communautés où les noirs restaient au bas de l’échelle. Malgré sa beauté évidente, elle s’étonna qu’un blanc l’embrasse avec tendresse. Chocs des cultures et des couleurs car cela faisait à peine deux ans que blancs, indiens et noirs dansaient ensemble.
Les regards des amis de la jeune Mauricienne nous scrutaient sans cesse à la rendre mal à l’aise. Est-ce parce qu’elle était la plus jolie ou parce qu’elle embrassait un blanc ? Je pris la deuxième hypothèse. Comme je ne souhaitais pas lui faire de tort, je décidais de partir bredouille après l’avoir remerciée de ces instants de douceur.
Plus que l’histoire de l’île Maurice que j’avais lue dans les musées ou le guide touristique, cette rencontre m’avait montré la complexité de mixer les cultures. Certes le chant, la danse ou la fête pouvaient faire tomber les murs de l’incompréhension mais cela restait fragile. Il fallait mixer et mélanger les communautés dès la plus tendre enfance. Les épreuves de la vie nous montreraient que nous sommes faits de la même chair et parcourus des mêmes doutes.

Je savais désormais que Hope allait favoriser, voir forcer le mélange des cultures, couleurs ou religions. L’urbanisme de la cité devait permettre la mixité mais l’école
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