Un phare dans l'océan

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Il y a un mois, j’ai visité « Robben Island ». C’est une petite ile au large de Cape Town qui servit de prison pour tous les détenus politiques noirs qui souhaitaient la fin de l’apartheid. Son prisonnier le plus célèbre est sans conteste, Nelson Mandela, qui resta 18 ans dans une cellule de quelques mètres carrés située dans le bloc J de l’ile. Les deux guides qui firent la visite, étaient d’anciens détenus. Le premier avait été emprisonné 11 ans et le deuxième 7 ans pour avoir combattu l’apartheid. Ces deux personnes furent libérées en 1991 avec la fin de la discrimination entre noirs, blancs et personnes de couleur. Ils étaient libres depuis 18 ans mais la haine de cet emprisonnement injuste, qui avait détruit leur vie, restait bien visible.

Ce jour là, j’ai compris la puissance de Nelson Mandela pour lequel j’ai désormais un profond respect. Il avait réussi à canaliser la haine en parlant de réconciliation. Il avait pris l’exemple d’Abraham Lincoln, qui après la fin de la guerre de sécession, avait réussi à réunir le pays. Le mot « Réconciliation » était le mot magique qui avait permis à l’Afrique de Sud de dépasser la haine pour vivre en paix.

Bien sûr les noirs ont tout à gagner de vivre en paix avec les blancs car ceux-ci possèdent un vrai savoir faire pour ériger des lois, créer des infrastructures, des écoles… bref développer un pays. Un pacte tacite a ainsi été passé entre noirs et blancs. Ces derniers pouvaient rester en Afrique du Sud où ils sont nés mais en contre partie, ils devaient former les noirs pour qu’ils sachent, à leur tour, faire fonctionner le pays. Des lois de discrimination positive ont été votées pour obliger
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