Un phare dans l'océan

<< Précédent | Suivant >>

Introduction au grand voyage (Julien Bourlon)
Aéroport de San Francisco : Premier jour du voyage (Julien Bourlon)
Journal : Avertissement au lecteur (Julien Bourlon)
Journal : Nuit Mauricienne ou lutte contre le racisme (Julien Bourlon)
Journal : Le Sida ou comment changer le système de santé (Julien Bourlon)
Journal : Quelle politique économique ? (Julien Bourlon)
Journal : Table mountain ou la force de la volonté (Julien Bourlon)
Journal : Comment nourrir Hope ? (Julien Bourlon)
Journal : Tous ces gens qui veulent s’en sortir (Julien Bourlon)
Journal : Les risques d’une société multiethnique (Julien Bourlon)
Journal : Remercier les bénévoles (Julien Bourlon)
Journal : importance du luxe et du futile (Julien Bourlon)
Journal : La destruction de la planète inéluctable, nous rend dépendant de la civilisation (Julien Bourlon)
Journal : L’école par groupe de niveau (et non par âge) (Julien Bourlon)
Journal : Afghanistan ou l’impossibilité de changer le monde à distance (Julien Bourlon)
Journal : Vivre sous l’emprise de la religion (Julien Bourlon)
Journal : Les franchises pour faire des entrepreneurs (Julien Bourlon)
Journal : Dubaï, un exemple d’ambition (Julien Bourlon)
Journal : Garder le contact avec le peuple (Julien Bourlon)
Journal : Thaïlande (Julien Bourlon)
Redonner des repères grâce à la nation (Julien Bourlon)
Journal : Stopper le gaspillage de l’intelligence humaine (Julien Bourlon)
Journal : Comment rendre les citoyens heureux (Julien Bourlon)
Journal : L’art de vivre australien (Julien Bourlon)
Pauvreté vs enrichissement (Julien Bourlon)
Se préparer à une France diverse (Julien Bourlon)
Journal : Comment l’Australie m’a montré la culture française (Julien Bourlon)
Journal : Melbourne, une âme en Australie (Julien Bourlon)
Aborigène : Le spectre de Darwin revient (Julien Bourlon)
La mort des populations marginales (Julien Bourlon)
Rencontre avec une personne de l’OCDE (Julien Bourlon)

Journal : Vivre sous l’emprise de la religion


Banat est un iranien de 33 ans qui, chose rare, parle anglais. Il est pauvre, sans travail, vit à l’hôtel, porte la même chemise et le même pantalon usés tous les jours. Ses parents sont vieux et malades. Ses deux incisives de devant ont été cassées mais la réparation laisse deux traces noirs assez hideuses. D’un point de vue sexuel, je pense qu’il se cherche. Il m’a posé plusieurs questions sur l’homosexualité et il est toujours puceau. Avant même que je lui pose la question, il me dit qu’il n’est pas gai mais j’en doute car sachant que je suis hétérosexuel, il veut absolument me voir tous les jours. Il est vrai qu’avec mes 4 euros par jour, nous arrivons à manger un plat chaud chacun quotidiennement dans le quartier de la gare. Du coup, c’est peut être pour satisfaire sa faim qu’il s’impose ma présence journalière.

Banat est le seul iranien que je connaisse qui parle bien anglais. Il m’apprend les us et coutume du pays. L’islam est évidement très présente et tellement ancrée dans la tête des gens qu’il est tout simplement impossible de faire quelque chose qui n’est pas permis par cette religion. Banat me le dit mais je le vois aussi car même à Téhéran avec 14 millions d’habitants, les gens se connaissent au niveau des quartiers. La majorité des personnes s’inquiètent du respect des règles de l’islam et le contrôle se fait naturellement par les habitants. La police de la république islamique est là mais
Page Suivante

";

Page : 1/4
> | >>


Tout afficher

Modifier article
Imprimer article
Exporter article
Commenter

0 commentaire


Notez le !
1 2 3 4 5


Notes : Article n'a jamais été noté


Personnes ayant
 - vues l'article : 2221
 - votées : 0