Un phare dans l'océan

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Journal : Tous ces gens qui veulent s’en sortir


En Afrique du Sud, j’ai été frappé par toutes ces personnes qui vendent des petits objets dans la rue pour essayer de s’en sortir. C’est très dur car personne ne souhaite acheter des chapeaux de paille, des marionnettes ou autres objets inutiles et comme ils sont très nombreux, les touristes ou les habitants de Cape Town sont particulièrement désagréables avec eux. Chaque matin, ils se lèvent en sachant très bien qu’ils vont ennuyer les gens. Ils n’aiment pas se qu’ils font mais ils aimeraient encore moins voler. Métier précaire, sans intérêt où les gens répondent à vos sourires par des grimaces. Les métiers de ce type sont innombrables en Afrique. Que dire de la prostitué qui couche avec des vieux, des moches, des gros ou même des beaux gosses ? Car finalement cela ne change guère le problème car il faut faire l’amour avec quelqu’un qu’on n’aime pas. Lidia était l’une d’entre elle. Elle n’avait que dix-neuf ans mais elle avait besoin d’argent pour payer son université d’infirmière, son loyer et sa nourriture. Elle détestait son métier mais elle n’avait rien trouvé d’autre pour gagner de l’argent après avoir quitté un copain qui pouvait être violent. Vous pouvez objecter qu’elle aurait pu travailler sur un marché mais en Afrique le taux de chômage est souvent supérieur à 50% et si elle avait trouvé un emploi plus louable, elle n’aurait pas pu aller à l’université car comme nous, elle n’a pas le don d’ubiquité.

Aurais-je le courage de faire ce qu’ils font pour gagner ma vie et nourrir ma famille ? Je ne crois pas et je sais que tout ces gens que j’ai croisés, méritent un profond respect. Ils sont valeureux, avec de l’abnégation et c’est pour eux que Hope va exister. Ils n’auront plus besoin de faire ces métiers qu’ils détestent car ils
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