< qui reste le lieu de rencontre obligatoire recelait mes meilleurs espoirs pour créer des échanges entre les communautés. Aujourd’hui, j’imagine aisément un petit programme informatique qui attribue des points suivant que la classe comprend des personnes de couleurs ou de religions différentes. Pour qu’une classe soit valide, un nombre de points minimum est requis de manière à être sûr de l’hétérogénéité du groupe d’élèves qui va partager l’année scolaire. Cependant le mérite et le travail doivent toujours l’emporter sur les traits hérités à la naissance. Etre blanc ou noir ne doit en aucun cas favoriser l’entrée dans une école prestigieuse. Si l’égalité des chances entre les communautés existe réellement, seul le travail et le talent doivent être pris en compte.
Par ce système de mixité qui doit être appliqué pour les élèves entre trois et douze ans, je pense que l’on peut améliorer l’égalité des chances et éviter ainsi la mise en place d’une ségrégation positive au niveau des universités ou en donnant des postes à responsabilité. Celle-ci entraîne une injustice car quelqu’un de compétent perd sa place au profit d’une personne moins compétente. Or l’injustice est source de colère et de haine… effet pervers d’une bonne intention.
Cette jolie mauricienne et surtout le regard des autres m’avaient fait ressentir comment les communautés juxtaposées sont source d’incompréhension voir de racisme. Il fallait dissoudre les communautés et cela serait facile pour des enfants de trois ans qui ne sont pas pollués par des années d’injustice prétendue ou réelle.
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