Hier, j’ai croisé une américaine qui vit en Afghanistan depuis qu’elle à trois ans. C’était une femme énorme, flasque et plus large qu’une commode Louis XVI. Quand elle m’a dit qu’elle avait une fille de treize ans, j’ai pensé à l’homme qui l’avait chevauché avant de m’exclamer intérieurement « Décidément, il ne faut jamais désespérer dans la vie ! » Sa laideur était exacerbée par son acné mal cicatrisé qui avait laissé des marques profondes sur son visage. Pourtant lorsqu’elle se mit à parler, j’étais comme subjugué. Elle me raconta pendant une demi-heure son expérience de l’Afghanistan : territoire où la guerre est un mode de vie avec des bombes qui explosent quotidiennement. Plusieurs anecdotes dont une s’est traduit par la mort d’un enfant. Alors qu’elle circulait dans Kaboul dans sa voiture avec chauffeur, elle fut prise à partie par une centaine de personnes qui se sont mis à taper contre les vitres en criant leur haine de l’Amérique. Ils étaient galvanisés par un chef religieux situé à une distance confortable pour dicter ses ordres. Alors que la foule essayait de soulever la voiture, cette grosse femme en panique, hurla à son chauffeur de foncer, avec comme résultat la mort de cet enfant qui provoqua la colère du peuple afghan avec de nouvelles violences qui firent la une de CNN. Le chef religieux qui avait commandité cette attaque contre la voiture de cette femme, connaissait à l’avance le résultat et je lui impute ce meurtre. La vie de cet enfant sacrifié ne lui importait pas, seule
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