Un phare dans l'océan

<< Précédent | Suivant >>

Introduction au grand voyage (Julien Bourlon)
Aéroport de San Francisco : Premier jour du voyage (Julien Bourlon)
Journal : Avertissement au lecteur (Julien Bourlon)
Journal : Nuit Mauricienne ou lutte contre le racisme (Julien Bourlon)
Journal : Le Sida ou comment changer le système de santé (Julien Bourlon)
Journal : Quelle politique économique ? (Julien Bourlon)
Journal : Table mountain ou la force de la volonté (Julien Bourlon)
Journal : Comment nourrir Hope ? (Julien Bourlon)
Journal : Tous ces gens qui veulent s’en sortir (Julien Bourlon)
Journal : Les risques d’une société multiethnique (Julien Bourlon)
Journal : Remercier les bénévoles (Julien Bourlon)
Journal : importance du luxe et du futile (Julien Bourlon)
Journal : La destruction de la planète inéluctable, nous rend dépendant de la civilisation (Julien Bourlon)
Journal : L’école par groupe de niveau (et non par âge) (Julien Bourlon)
Journal : Afghanistan ou l’impossibilité de changer le monde à distance (Julien Bourlon)
Journal : Vivre sous l’emprise de la religion (Julien Bourlon)
Journal : Les franchises pour faire des entrepreneurs (Julien Bourlon)
Journal : Dubaï, un exemple d’ambition (Julien Bourlon)
Journal : Garder le contact avec le peuple (Julien Bourlon)
Journal : Thaïlande (Julien Bourlon)
Redonner des repères grâce à la nation (Julien Bourlon)
Journal : Stopper le gaspillage de l’intelligence humaine (Julien Bourlon)
Journal : Comment rendre les citoyens heureux (Julien Bourlon)
Journal : L’art de vivre australien (Julien Bourlon)
Pauvreté vs enrichissement (Julien Bourlon)
Se préparer à une France diverse (Julien Bourlon)
Journal : Comment l’Australie m’a montré la culture française (Julien Bourlon)
Journal : Melbourne, une âme en Australie (Julien Bourlon)
Aborigène : Le spectre de Darwin revient (Julien Bourlon)
La mort des populations marginales (Julien Bourlon)
Rencontre avec une personne de l’OCDE (Julien Bourlon)

Journal : Afghanistan ou l’impossibilité de changer le monde à distance


Hier, j’ai croisé une américaine qui vit en Afghanistan depuis qu’elle à trois ans. C’était une femme énorme, flasque et plus large qu’une commode Louis XVI. Quand elle m’a dit qu’elle avait une fille de treize ans, j’ai pensé à l’homme qui l’avait chevauché avant de m’exclamer intérieurement « Décidément, il ne faut jamais désespérer dans la vie ! » Sa laideur était exacerbée par son acné mal cicatrisé qui avait laissé des marques profondes sur son visage. Pourtant lorsqu’elle se mit à parler, j’étais comme subjugué. Elle me raconta pendant une demi-heure son expérience de l’Afghanistan : territoire où la guerre est un mode de vie avec des bombes qui explosent quotidiennement. Plusieurs anecdotes dont une s’est traduit par la mort d’un enfant. Alors qu’elle circulait dans Kaboul dans sa voiture avec chauffeur, elle fut prise à partie par une centaine de personnes qui se sont mis à taper contre les vitres en criant leur haine de l’Amérique. Ils étaient galvanisés par un chef religieux situé à une distance confortable pour dicter ses ordres. Alors que la foule essayait de soulever la voiture, cette grosse femme en panique, hurla à son chauffeur de foncer, avec comme résultat la mort de cet enfant qui provoqua la colère du peuple afghan avec de nouvelles violences qui firent la une de CNN. Le chef religieux qui avait commandité cette attaque contre la voiture de cette femme, connaissait à l’avance le résultat et je lui impute ce meurtre. La vie de cet enfant sacrifié ne lui importait pas, seule
Page Suivante

";

Page : 1/4
> | >>


Tout afficher

Modifier article
Imprimer article
Exporter article
Commenter

0 commentaire


Notez le !
1 2 3 4 5


Notes : Article n'a jamais été noté


Personnes ayant
 - vues l'article : 2244
 - votées : 0