Un phare dans l'océan

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La mort des populations marginales


Uluru, ce grand roc au milieu du désert Australien a une grande importance pour les aborigènes. Comme la majorité des peuples de la terre, ils ont essayé de donner une explication au sens de la vie. On ne connaît que ce que l’on a expérimenté et c’est pourquoi leur mythes fondateurs expliquent la création du monde à partir de leur environnement immédiat avec Uluru qui a une place de choix. Ce rocher aux couleurs rouges et changeantes impressionne les hommes et j’avoue que les explications des géologues pour expliquer sa formation sont ardues à comprendre. Qui est le plus crédible ? L’aborigène qui raconte que sa création est l’œuvre de deux enfants géants vivant à une époque révolue ou les scientifiques qui invoquent une violente explosion qui aurait eu lieu il y a plusieurs centaines de millions d’années et dont les ondes de chocs auraient soulevé à la verticale un monolithe de 6 kilomètres de haut dont la partie visible culmine à 350 mètres.

Outre la beauté des lieux, j’ai été marqué par quelque chose qui peut paraître anodin. Aucun guide n’était aborigène alors que nous visitions un de leurs lieux sacrés. C’est comme si des juifs expliquaient la religion musulmane aux touristes qui visitent les mosquées ! A cette remarque, le guide du groupe m’a répondu que les mulas (nom de la population aborigène parmi les 240 répertoriées en Australie qui vie à coté du rocher) ne souhaitaient pas expliquer leurs coutumes et que la présence des touristes sur ce lieu, les attrister énormément. Si ce que le guide me dit est vrai, ces peuples vont bientôt disparaître car ils refusent d’évoluer… Dans un futur peut-être pas si lointain, l’atmosphère ne nous protégera plus des rayons du soleil ou l’eau polluée nous rendra stérile. Les peuples refusant « la civilisation » mourront tandis que les autres trouveront des solutions avec peut être une reproduction qui deviendra in vitro. Je ne crois pas que les hommes que nous sommes actuellement soient particulièrement résistants aux virus qui pourraient tuer les futurs hommes transformés des « civilisations ». Il y a peu de chance que ces virus ne tuent pas les populations marginales qui n’auraient pas évolué… mais tout est possible dans la vie et qui sait, peut-être que les marginaux survivront et feront un beau pied de nez à Darwin en assurant la survie de l’espèce. !
Le plus probable reste qu’il faut savoir évoluer pour survivre car quand le monde change, il faut changer avec lui.

Uluru restera pour moi comme un symbole des ces gens attachés à leur coutume et qui refuse de voir notre planète changée avec nous… Je pense que leur survie ne durera pas même si dans un monde chaotique, tout peut arriver. Ainsi, les laisser à leur croyance donne une chance de survie supplémentaire à l’humanité.

Marc le 06/06/09


Article rédigé par: Julien Bourlon le 09/06/09
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