< Dans ce contexte particulier, doit-on considérer les 510 000 aborigènes (2.5% de la population) comme une catégorie à aider aux mêmes titres que les handicapés, les vieux ou les débiles ? Peut-être, même s’ils n’appartiennent à aucune des trois classifications. Les chiffres font peur avec comparé au reste de la population : une espérance de vie de 17 ans inférieure, des revenus 40% inférieurs, un taux de suicide trois fois plus élevé, un taux de diplômé post bac de 30% contre 50% pour le reste de la population… Ainsi le choc culturel que j’ai vécu dans un musée est bien réel pour tous les aborigènes qui sont passés de l’âge de pierre à la modernité (Le politiquement correcte, de règle en Australie, donne aux aborigènes une grande spiritualité incompatible avec mes propos d’âge de pierre). Leur nouvelle vie est-elle mieux que leur vie d’avant les blancs ? Personne ne le sait mais j’ai tendance à dire oui pour ceux qui s’insèrent dans le monde blanc avec l’allongement de leur espérance de vie, des connaissances plus importantes, une plus grande liberté mais définitivement non pour tout ceux se retrouvent en train de picoler sous les arbres. Au début du XXeme cela n’aurait choqué personne car le darwinisme social explique comment la nature se débarrasse de ceux qui ne sont pas assez forts pour s’adapter mais au XXIème siècle, je reconnais être choqué. Aux 510 000 aborigènes de trouver leur voie dans la nouvelle Australie car ne comprenant rien à leur culture, je n’ai pas la moindre idée de ce qui est bien pour eux ! Le problème, c’est que quand on a perdu ses repères, on ne peut pas construire de future… S’ils comprennent leur art, leur langue, leur tradition peut-être pourront-ils s’en sortir ? Je leur souhaite
Article rédigé par | : Julien Bourlon | le | 27/05/09 |
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