Aéroport de San Francisco, lieu de contrôles et de stress. Il y avait Marc, sourire aux lèvres, écouteurs sur les oreilles et sac de 20 kilos sur les épaules. Son corps ne connaissait ni le stress ni l’angoisse. Il ressentait l’excitation du voyage, de la liberté et de l’aventure. Cette phrase de Du Bellay lui trainait dans la tête : « Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage », il pensait « Encore plus heureux celui qui s’apprête à partir sans savoir de quoi demain sera fait ».
Il allait connaître le bonheur de la vie immédiate. Pas de maison ni autres biens matériels, pas de liens affectifs trop forts et assez d’argent pour vivre un an… bref la liberté totale ! Il se savait en harmonie avec le monde et cela se voyait. Même le personnel de l’aéroport s’adressait à lui lorsqu’une place s’était libérée. Ainsi était-il passé devant les autres, sans stress, excité par la perspective d’une vie nouvelle qui s’ouvrait à lui….
Article rédigé par | : Julien Bourlon | le | 21/02/09 |
Ce document a été modifié par : - Julien Bourlon le 07/03/09 (Aéroport de San Francisco : Premier jour du voyage ) |
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