Un phare dans l'océan

Expérience de la Chine


Comparé à celui de Paris, l’aéroport de Pékin était petit. Marc en fut surpris mais il est vrai que l’explosion de la Chine sur le plan international était assez récente. Son pouvoir économique était dû davantage au nombre de chinois qu’à leur capacité à être productifs. De fait, les voyages en avion restaient encore rares même s’ils augmentaient à une vitesse étonnante.
Marc fut également stupéfait par les mendiants. Ils étaient difformes, sans jambe, sans bras, avec une tête rougeâtre et des yeux inexpressifs. Cette misère laissait imaginer la dureté des conditions de vie dans les usines ou dans les champs pour ces chinois mi-hommes, mi-zombies.
Sur la route qui le menait à Pékin, Marc fut encore surpris. Des jardiniers chinois coupaient sans la moindre protection, la haie végétale qui séparait l’autoroute en deux. Plus tard, il verrait une femme tomber dans la rue dans la plus profonde indifférence, sans qu’aucune personne ne vienne à son secours. Ce peuple était tellement nombreux que l’individu était insignifiant. On pouvait mourir, se blesser et tout le monde s’en moquait! Marc comprendrait plus tard que seule la famille, les amis, les collègues sont importants pour les chinois. Les inconnus n’ont à contrario pas d’importance.
La Chine commençait à s’ouvrir au monde. Alors que Marc s’était perdu à la recherche de son hôtel, un couple de chinois qui avait voyagé à l’étranger, lui proposa son aide dans un bon anglais. Des dizaines d’autres rencontres avec des chinois ponctuèrent le voyage de Marc. Il s’agissait principalement d’étudiants dont les professeurs leurs avaient demandé de parler anglais avec tous les étrangers qu’ils rencontraient. Autant
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