Première réunion du comité démocrate

Marc, la bière à la main, discutait tranquillement avec un groupe de démocrates américains. Ils étaient assis dans un parc sous un arbre immense qui avait poussé au bord de l’étang. Le ciel, sans nuage, était lumineux. L’objectif de la rencontre était de former un groupe de jeunes pour qu’ils fassent des propositions au candidat démocrate à la gouvernance de l’Etat. C’était la première fois qu’ils se retrouvaient et pour apprendre à se connaître, il fut décidé que chacun devait expliquer pourquoi, il était là.

Jess, grand, brun, boutonneux avait 20 ans. Sa jeunesse n’empêchait pas son charisme et l’assistance l’écouta tout ouïe.
- Je fais de la politique car c’est le meilleur moyen d’aider les gens à vivre en société. Je crois que l’homme n’est ni bon ni mauvais mais qu’il est affecté soit par des pensées positives que j’appellerai « joie » ou « lumière », soit par des pensées négatives que j’appellerai « tristesse » ou « obscurité ». Au cours de sa vie, un humain traverse des phases de tristesse qui peuvent entraîner la violence. La politique permet de mettre en place des lois qui canalisent cette violence et donnent les règles à suivre pour vivre ensemble. Par exemple, les hommes ont choisi que les échanges se fassent avec de la monnaie. Sans argent, l’homme triste de ne pas posséder de voiture aurait comme réflexe naturel de s’en accaparer une. Cela entraînerait la rage de la personne spoliée et la spirale de la violence serait enclenchée. En indiquant que les échanges sont faits avec de la monnaie, la politique permet aux humains de donner des règles pour vivre ensemble. La politique permet donc de mettre en place des règles
Page Suivante