Sens de l’univers : vers une complexité croissante

Etendus sur le lit double, Jessica était collée à Marc. Elle voulait qu’il lui réexplique l’histoire de l’univers. Elle n’avait pas de culture scientifique mais elle aimait ces histoires comme d’autres aiment les légendes urbaines ou les ovnis.
Fatiguée, elle voulait dormir et elle savait que la voix de Marc devenait douce et monocorde quand il parlait de sciences. Marc raconta donc cette histoire qu’il avait lue dans les livres scientifiques et qu’il lui avait déjà raconté dans la journée.
« Les scientifiques, grâce aux mathématiques et à la physique, connaissent l’évolution de l’univers à partir de 10^-45 secondes après le big-bang. Ce temps est tellement infime, que je n’aurai même pas le temps de cligner des yeux que cette durée serait terminée depuis longtemps !
Pourtant l’humanité n’a toujours pas réussi à remonter à la source car au démarrage de l’univers, celui-ci était tellement compact que le temps s’écoulait de manière infiniment lente. La théorie d’Einstein nous dit que près d’un trou noir où la densité de matière est tellement importante que même les rayons lumineux ne peuvent pas échapper, le temps suspend son vol au sens propre car même les horloges s’arrêtent. En 10^-45 secondes, il s’est certainement passé de nombreux événements.
Si on ne connaît pas le démarrage de l’univers, on sait tout de même que l’énergie gigantesque du début était confinée dans un volume minuscule. La température était si importante que la matière n’existait pas. A l’instant du big-bang, il est 00h00:00 et pour plus de clarté, je vais ramener le temps de création de l’univers à vingt quatre heures. S’en suit une grande expansion pendant laquelle l’Univers se dilate dans les trois dimensions spatiales que l’on connaît. En se dilatant, l’univers se refroidit
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