Le recrutement des immigrés

Si Marc s’intéressa à la construction de la première ville de Hope, il s’occupa surtout de recruter les futurs habitants. Il avait décidé de faire confiance aux français voyageurs pour promouvoir le nouveau pays. Ceux-ci pouvaient s’appuyer sur un site web qui expliquait le futur fonctionnement de Hope dans une quinzaine de langues. Pour chaque immigré travaillant depuis trois mois à Hope, le français qui l’avait convaincu de venir, recevait cinq cent euros. Une personne qui persuadait vingt personnes percevait ainsi dix mille euros. L’objectif était de convaincre des gens entre 18 et 50 ans de venir avec leurs enfants qui une fois formé, augmenteront considérablement la richesse du pays. Ils avaient le droit d’être accompagné de leurs personnes âgées pour un ratio d’un vieux pour quatre personnes qui travaillent. Les seniors qui venaient à Hope seraient intégralement à la charge de leur famille sauf pour les frais hospitaliers. Ces gens qui n’avaient pas cotisé, seraient nourris et hébergés par leurs enfants comme cela se fait dans de nombreux pays mais ils eurent les mêmes droits à la santé que tous les autres citoyens de Hope afin de ne pas rajouter la tristesse de frais importants au malheur de la maladie. Ces lois initiales seraient de toute manière revues par le gouvernement du nouveau pays lorsque celui-ci serait élu démocratiquement.

Vivien était un étudiant français de vingt deux ans. Il était parti avec son ami Arnaud
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