La visite de Melbourne m’a enchanté car cette ville a une âme que ne possédaient pas les autres villes australiennes que j’ai vue. Qu’est ce que Melbourne à de plus que Perth ou Darwin et qui fait toute la différence entre une ville où l’on se sent vivre et une autre où la vie est agréable mais sans surprise ?
La taille semble un facteur important car que ce soit Barcelone, San-Francisco ou Melbourne que j’ai aimé, toutes les trois faisaient au moins 3 millions d’habitants. Le coté cosmopolite est fondamental avec les riches qui se mélangent aux pauvres, les ouvriers qui s’agitent au milieu des costumes cravates, la grosse jeune fille qui aide la vieille filiforme s’appuyant sur sa canne, le sikh qui porte fièrement son turban aux couleurs vives en croisant une religieuse dans une indifférence totale… Autant de scènes qui donnent du relief au quotidien avec toujours quelque chose de neuf et saugrenue. Mais si la population représente le mouvement et l’inattendue, l’architecture de la ville est le cadre indispensable où le tout s’anime pour faire naître l’âme. A Melbourne, le moderne côtoie le style victorien pour le plus grand plaisir des yeux. Ici des moulures, là une immense baie vitrée laisse passer la lumière dans un salon à grand volume, à gauche un immeuble gigantesque constitue l’arrière plan d’une église en pierre ocre dont l’entrée principale donne sur une place large et ombragée où il est si bon de boire un capuccino
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