Mes discussions avec Thierry furent riches et intéressantes. Souvent d’accord avec lui, je me sens obligé de défendre le futile et le luxe qui sont essentiels à la vie en lui donnant de la beauté. Peut être ai-je mal compris mais il m’a fait peur quand il disait que ce n’est pas normal que l’on conduise des Lamborghini quand des personnes meurent de faim. C’est peut être choquant mais il ne faudrait pas interdire les Lamborghini ou, ce qui revient au même, les taxer abusivement, sous prétexte que c’est choquant. La répercussion perverse à de telles idées est la fin du luxe mais pas celle de la misère.
Je ne suis pas un grand adepte du luxe car je peux vivre pour quelques dollars par jour. Par contre j’apprécie quelquefois de passer une nuit dans un hôtel quatre étoiles puis de me reposer quelques dizaines de minutes dans un jacuzzi. Plusieurs nuits dans un sac de couchage décuplent le confort luxueux d’un quatre étoiles car elles m’aident à apprécier ce luxe à sa juste valeur. Toutefois ce n’est pas parce que j’aime le luxe que je le défends. Que reste-t-il de la renaissance ? Les tableaux ou les sculptures de Michel-Ange, les châteaux de la Loire, les objets précieux… bref les objets luxueux. Le luxe c’est ce qui traverse les siècles.
Le luxe c’est aussi et c’est fondamental, une motivation pour des milliers de personnes
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