Nous avons gagné en liberté ce que nous avons perdu en repères. Il y a quelques dizaines d’années, les gens vivaient dans des familles plus unies, suivaient la morale de la religion, travaillaient toute leur vie dans la même entreprise qu’ils considéraient parfois comme leur deuxième famille, croyaient en la France, pays fier de son histoire. Que reste-t-il de tous ces repères ? Les familles sont dissolues, la religion a mauvaise presse, les entreprises ne pratiquent plus l’ascendeur sociale et il est si bon de cracher sur la France, ex-pays colonisateur en déclin ! Que croire quand on est jeune ? L’utopie est morte avec Aldous Huxley, Nietzche a détruit les croyances et Gödel a montré que même les mathématiques sont limitées. Qui suivre ? Les artistes qui tentent d’oublier leur vie dissolue dans la drogue ? Les politiciens forcés de vivre dans un compromis permanent ?
Tous les repères ont disparu. C’est bien pour la liberté acquise mais catastrophique pour le bien être. On nous a donné une liberté incroyable sans nous apprendre à nous en servir. Résultat : stress, absurdité de vivre et suicides augmentent quand la fraternité et le lien social disparaissent. Faut-il revenir en arrière ? Certainement pas car la religion, faite pour justifier l’apprêté de la vie, n’a de sens que lors de traversées d’épreuves douloureuses. La famille doit être réinventée car seuls les masos se résignent à vivre avec une personne qu’ils n’aiment plus. L’entreprise est là pour faire des bénéfices afin de donner de l’argent à ses actionnaires et à ses employés. Aujourd’hui même si de micros mesures sont faites pour apporter un peu de bien être dans les sociétés, la politique RH a disparu car qui souhaite investir sur un
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