La soirée de la vieille avait été particulièrement arrosée. J’avais fini à quatre heures du matin, imbibé d’alcool après une longue journée à guetter sans succès les requins blancs. Le lendemain je m’étais promis de monter Table Moutain qui culmine à 1060 mètres au dessus de Cap Town. Balade qui n’avait rien d’exceptionnelle mais qui allait devenir un calvaire. J’étais parti sans eau sous un soleil de plomb en sachant que je ne pourrai me ravitailler qu’à deux endroits : au premier tiers de la pente et au sommet.
Mes quatre heures d’un mauvais sommeil ne m’avait pas reposé et je me promettais de faire une petite sieste lorsque j’aurai atteint le sommet. J’étais parti seul car je voulais ressentir la beauté de ce lieu magique, monter à mon aise et avoir tous mes sens focalisés sur la nature. La première heure de marche m’emmena facilement au premier tiers de la montée. J’étais arrivé au pied du téléphérique qui était fermé à cause d’un vent violent qui balayait la montagne. J’en profitais pour me désaltérer avant de repartir de mon pas enlevé. La pente qui suivait le câble aérien du téléphérique n’avait rien d’une promenade de santé et après seulement dix minutes, je me mis à cracher mes poumons tandis que les crampes commencées à pointer le bout de
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