< d’innover pour survivre. Bien sûr le gros chèque qu’elles toucheront leur permettra de financer plusieurs dizaines de mois de recherche car rappelons le, elles restent les organisations disposant du savoir faire pour trouver de nouveaux vaccins. Si elles font banqueroute, qui trouvera les médicaments ?
Le problème du SIDA ne se réduit pas à la recherche d’une solution médicale car il faut accompagner les malades en leur donnant une place dans la société, il faut ralentir la propagation du virus qui a fait passer l’espérance de vie en Afrique du Sud de 62 ans en 1990 à 51 ans en 2005. Autant d’actions qui demandent de l’éducation avec l’utilisation du préservatif, l’acceptation des séropositifs dans l’environnement de tous les jours mais aussi la violence faite aux femmes.
Ce type d’action donne du cœur à l’ouvrage, justifie ce livre et mon combat. Dans dix ans, quand je créerais Hope, je créerais cette organisation internationale et devant l’ONU je ferai voter une résolution obligeant les firmes pharmaceutiques à vendre leurs brevets à un prix couvrant leurs dépenses de recherche avec une prime substantielle pour les encourager à investir. Il est hors de question de payer pour tous les financiers ou cabinets d’audit qui voudront se greffer pour toucher une part d’un gâteau dont ils n’ont rien apporté.
Ce qui est vrai pour le SIDA est vrai pour les autres maladies. Les malades doivent pouvoir être soignés à un prix raisonnable. A Hope, j’essaierai de financer un laboratoire public dont l’objectif principal sera de simplifier les processus de
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