Spirit, les religions aux services de la société

Hope était devenue une démocratie avec l’élection d’un gouvernement au niveau national et d’un maire au niveau local. Pourtant la ville « Spirit » reçut un statut particulier en étant la seule ville sans maire. Les décisions de la ville étaient prises par un collège de 50 « maîtres » qui supervisaient les commissions en charge de proposer les actions à mettre en œuvre. Celles-ci étaient ensuite votées lors de l’assemblée matinale quotidienne du conseil. Toutes les philosophies ou religions reconnues comme telle par Hope, disposaient d’une école, un temple et un monastère avec un membre au conseil et ce quelque soit le nombre de leurs disciples. Ainsi l’école de Yoga cohabitée avec l’école chrétienne et celle du confucianisme et chacune d’elles possédait un membre élu au conseil de la ville. Les écoles étaient séparées par la géographie des lieux, chacune ayant sa colline. Le but de cette ville était de mettre aux responsabilités non pas des politiciens dont l’horizon d’action est la prochaine élection mais des personnes qui pensent pour les générations futures. S’occuper de la gestion d’une ville est toutefois un métier et le conseil des maîtres
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