Un phare dans l'océan

Histoire du plus grand casse du monde… et comment Hope remet de l’ordre


Comment les financiers captent l’argent des salariés ? Une maison mère de 100 salariés est établie au Luxembourg. Elle a 50 filiales en France avec chacune 1000 salariés (soit 50 100 salariés au total). Voici comment les 100 salariés de la maison mère s’en mettent plein les poches au détriment des 50 000 autres. La maison mère rachète à bas prix les locaux de ses filiales ou mieux, se les faits donner gratuitement lors de l’opération de rachat de la filiale. En contre partie de sa signature généreuse, le directeur de la filiale, change de société pour être rattaché à la maison mère même s’il veut garder ses fonctions en France. Comme vous allez le comprendre les millions que recevra ce dirigeant sont suffisants qu’il ferme les yeux sur la déontologie. Une fois que les bâtiments appartiennent à la maison mère, ils sont loués très cher aux filiales ce qui fait des milliards d’euros qui sont rapatriés légalement au Luxembourg. Ces milliards passent dans les charges des filiales françaises qui ne font pas de bénéfices et donc ne versent aucun impôt sur les bénéfices à la France et aucun dividende à ses salariés-actionnaires. Les 100 personnes de la holding disposent alors de milliard à se répartir dans un pays à faible imposition. Elle n’est pas belle la vie ?
Ce qui me fait sourire, c’est que dans le passé les opérations de rachats se faisaient dans des entreprises à taille humaine avec de nombreuses personnes qui en bénéficiaient mais avec la formation de groupes tentaculaires, le nombre des gagnants est de plus en plus faible.

Comment éviter ces montages financiers dont il existe mille et une manières toutes plus sophistiquées les unes que les autres pour piller les entreprises ? Il faut revenir à des règles de gestion très simples donc beaucoup moins manipulables et que le contrôle de gestion des entreprises soit gérée par une entité autonome complètement indépendante de l’entreprise.

Parmi les règles très simples à mettre en place, j’interdirai les filiales. Si un groupe rachète x% d’un autre, celui-ci prend la raison sociale de son plus gros actionnaire et les (100-x)% du capital restant sont transformés en y% du capital du plus gros actionnaire. Un tel système évite que des petites castes de dirigeants se créer des holdings qui pillent les filiales. Si tout le monde appartient à la même entreprise, celle-ci doit redistribuer équitablement les revenus car les syndicats représentant les salariés participent au conseil d’administration et défendent les intérêts de tous. Pour éviter que ceux-ci défendent d’abord leurs intérêts, tous les salaires sont publics. La transparence est totale sur les revenus car je pense qu’il faut arrêter d’en faire un sujet tabou. De plus, comment savoir si la société est égalitaire quand on ne connaît pas le revenu des autres ?
Pour celui qui cache une partie de son salaire à sa femme pour entretenir sa maîtresse, il devra simplement lui dire qu’il souhaite garder 20% de son salaire pour boire des bières avec ses collègues ou lui acheter des cadeaux sans avoir besoin de se justifier. Si la transparence vous gène tant que ça, je suis prêt à ne rendre public que les salaires par catégorie sociaux professionnelle d’une entreprise mais c’est bien dommage (dans mon roman, les revenus sont publics).


Article rédigé par: Julien Bourlon le 27/05/09
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