Un phare dans l'océan

Jasur découvre Australia, la ville prison


< liberté et même des petits robots infrarouges qui faisaient des rondes aléatoires. Les 50 derniers mètres étaient constitués de trois murs de 40 mètres de hauts séparés par des douves remplies d’acide. Une fois passés les contrôles, Jasur se rendit compte que trois filets de différentes matières étaient tendus au dessus de la ville. On pouvait voir la lumière du jour mais on ne pouvait pas espérer s’échapper de ce coté–là, surtout que tout était électrifié.
- Ca a dû coûter une fortune, se dit Jasur
Comme si le policier avait compris les pensées de l’Ouzbek :
- Tous les détenus travaillent et il y a une rotation pour que vous construisiez vos défenses. Le soir, les équipes d’inspection passent et si elles détectent du travail mal fait ou un sabotage, toute l’équipe prend 15 jours de prison supplémentaires. Comme tu as pris la perpétuité, tu es dispensé de ce travail mais tu devras quand même travailler si tu veux manger. Je te laisse aux mains de la police locale car je n’ai pas le droit de pénétrer plus loin. Deux gardes en uniforme emmenèrent Jasur dans la salle de sécurité où il fut déshabillé et inspecté avec minutie. Ensuite, on l’installa sur une chaise où il attendit quelques minutes que le directeur d’Australia arrive :
- Bonjour Jasur et bienvenue dans ta nouvelle demeure. Je suis Jean Gaffa, le responsable de la ville. Si tu te tiens bien, tu ne resteras que vingt ans grâce aux remises de peine mais pour ça, tu devras prouver que tu es capable de rejouer un rôle positif pour Hope.
Jasur regarda le géant qui lui parlait. A son accent et à sa couleur de peau très noire, il en déduisit qu’il était originaire d’Afrique noire francophone et sa
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