Un phare dans l'océan

Jasur décide d’aller à Hope


< écrire le nouveau système informatique de Hope qui gérerait toutes les transactions financières, bâtir les machines outils nécessaires à la construction des villes…

Vivien n’avait pas beaucoup d’argent, mais il avait réussi à financer son voyage en Ouzbékistan. Le gouvernement français avait voté une loi permettant à chaque français de gagner 500 euros par immigré qu’il ferait venir à Hope. Pour toucher la prime, ceux-ci devaient avoir entre 20 et 40 ans et avoir travaillé au moins trois mois dans le nouveau pays, mais il était possible de recevoir des avances lorsque les habitants potentiels s’inscrivaient sur le site web avec l’intention de venir à Hope. Avant son départ pour Tachkent, la capitale Ouzbek, Vivien avait imprimé une cinquantaine de dépliants écrits en russe ou en anglais qui expliquaient le fonctionnement du nouveau pays à ses futurs habitants. Ainsi les personnes intéressées savaient qu’en trouvant du travail à Hope, elles disposeraient de l’éducation gratuite pour les enfants, d’une justice non corrompue, d’une ville propre et hygiénique, de docteurs de qualité, cotiseraient à un régime de retraite et à une sécurité sociale…
Après deux jours à Tachkent où ils allèrent à l’opéra et visitèrent quelques musées, Vivien et Arnaud partirent dans la vallée de Ferghana à l’est du pays. Ils allèrent sur le parking de la gare où ils trouvèrent un chauffeur qui espérait d’autres passagers pour partager le prix du transport, puis après une négociation faite dans la bonne humeur, ils partirent en direction des montagnes. Celles-ci furent traversées rapidement car une autoroute à trois voies qui avait servi aux russes dans les années 1980 pour emmener leurs chars en Afghanistan, permettait de rouler à plus de 100
Page Suivante

";

Page : 2/6
<< | <   | > | >>


Tout afficher

Modifier article
Imprimer article
Exporter article
Commenter

0 commentaire


Notez le !
1 2 3 4 5


Notes : 3,0/5


Personnes ayant
 - vues l'article : 2534
 - votées : 15