Un phare dans l'océan

Ai-Li Martin défend les droits des puissants


< - Ai-Li, tu sais bien que je fais partie de ces idiots d’idéalistes et à 38 ans, je crois que je ne changerai plus. Par contre, j’ai les Allemands, les Japonais et les Chinois qui me proposent d’ouvrir des entreprises à Hope. Comme je suis patriote, je voulais te demander de faire ton travail auprès de tes amis patrons pour qu’ils investissent en priorité à Hope. Tu sais que vous allez gagner des millions avec une main d’œuvre bon marché située au cœur de l’Europe.
Ai-Li ne répondit pas mais souleva légèrement sa jupe pour laisser deviner ses jambes parfaites. Tout était dans la suggestion et avec l’expérience, elle savait ménager ses effets. Marc regarda sans la moindre gêne, puis reprit très calmement :
- Désolé Ai-Li mais je préfère les jeunes entre vingt-cinq et trente ans. Dis-moi plutôt si vous êtes prêts à investir à Hope ou si je signe dès cet après midi les contrats avec les entreprises étrangères.
AI-Li voulait absolument gagner quelque chose et si la libéralisation des marchés monopolistiques de Hope n’était pas possible, peut-être pouvait-elle obtenir la suppression du laboratoire qui fixait le prix des médicaments ou la suppression de la loi qui disait qu’une personne d’une entreprise nationale ne pouvait pas recevoir plus de vingt fois le revenu du salarié le plus faiblement payé de l’entreprise.
- Comment pourras-tu recruter des patrons compétents si tu les paies au lance-pierre ?
- 20 fois le SMIC, c’est ce que je gagne. A ce prix là, je n’ai aucun problème à trouver des gens compétents et avec la dématérialisation totale de la monnaie, nous contrôlons tous les salaires qu’ils soient versés en dividende ou en fixe. Pas de risque de fraude !

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