Un phare dans l'océan

La double vie de Julien


< de Djibouti contrôlait le trafic de drogue grâce à l’argent versé par la France pour sa base militaire, cette comédie de protestation contre la Chine l’avait fait sourire. Nous opprimions le peuple de Djibouti indirectement en protégeant son dictateur mais peut-être était-ce plus louable que d’opprimer le peuple tibétain directement comme le font les chinois ? Julien n’était pas payé pour se poser ces questions et il décida d’oublier ses états d’âme.

Julien se montra soulagé quand il apprit que ce n’était qu’une mission d’entraînement. Depuis qu’il avait ses deux filles, il pensait parfois arrêter mais ce n’était pas si facile de sortir des services secrets. Alors qu’il s’entraînait au pistolet, il se rappelait son recrutement, qui avait eu lieu une quinzaine d’années auparavant au centre de tir de Villeneuve saint George dans la banlieue parisienne. Il était très bon tireur sachant parfaitement contrôler sa respiration et visant toujours juste. Depuis son recrutement, il avait tué quatre ou cinq fois dans différents pays. Grâce à ses voyages et la formation spéciale qu’il avait reçue, il parlait parfaitement l’anglais et l’arabe. Il connaissait bien les mouvances islamiques car à l’exception de Djibouti, il avait été impliqué uniquement dans des missions de lutte contre le terrorisme musulman. Il avait même étudié le Coran avec des Imams pour essayer de comprendre la mentalité de ses cibles. Suite à son mariage, il avait été progressivement mis en retrait mais il savait qu’on le rappellerait si nécessaire.


Article rédigé par: Julien Bourlon le 30/05/09
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